La COP30, qui réunit près de 200 pays à Belem au Brésil, a été interrompue plusieurs heures jeudi à cause d’un incendie sur le site de la conférence. Alors que les délégués espéraient trouver un compromis avant la clôture vendredi soir, cet incident a chamboulé le calendrier des négociations.
L’incendie s’est déclaré vers 14 h sur le site temporaire installé au Parque da Cidade, constitué de grandes tentes climatisées. Le feu a touché notamment le pavillon de la Communauté d’Afrique de l’Est.
L’incendie a été maîtrisé en six minutes, mais 19 personnes ont été prises en charge pour des problèmes respiratoires et deux pour des crises d’anxiété. Le site a été évacué pendant plusieurs heures, ce qui a retardé les discussions cruciales de cette dernière journée.
C’est le troisième incident majeur depuis le début de la conférence, après des manifestations d’indigènes et des blocages de l’entrée qui avaient déjà perturbé le déroulement des négociations. Les autorités brésiliennes évoquent une possible surcharge électrique comme cause, sans confirmation officielle.
Malgré ces difficultés, les négociations doivent reprendre vendredi matin. L’enjeu majeur reste l’adoption d’une “feuille de route” pour accélérer la sortie des énergies fossiles, proposée par plus de 80 pays, dont la France, l’Allemagne et la Colombie.
Cette proposition rencontre une forte opposition de la Chine, de l’Inde, de l’Arabie Saoudite, du Nigeria et de la Russie. Les délégués doivent trouver un consensus pour adopter un accord avant la clôture de la conférence.
La COP30 est la première organisée en Amazonie et se déroule dans un contexte déjà tendu, avec des défis logistiques et de sécurité signalés dès l’ouverture du sommet.





