Lundi, plus de 250 médias de 70 pays se sont mobilisés pour dénoncer la mort de nombreux journalistes dans la bande de Gaza. Cette initiative, lancée par Reporters Sans Frontières (RSF) et l’ONG Avaaz, met en garde contre le risque d’un silence médiatique imposé par les bombardements.
Le message est simple et fort : « Si les journalistes continuent à être tués à Gaza, bientôt plus personne ne pourra vous informer. » Ce slogan a été affiché en première page de journaux dans plusieurs pays, notamment en France, au Portugal et en Belgique.
Depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, plus de 210 journalistes ont perdu la vie. Cette mobilisation fait suite à la mort de cinq reporters lors d’un bombardement à l’hôpital Nasser, au sud de Gaza.
RSF condamne ces violences et demande la protection urgente des journalistes, ainsi qu’un accès libre de la presse internationale dans la région. L’organisation a aussi saisi la Cour pénale internationale pour faire reconnaître ces actes comme crimes de guerre.
Sur le terrain, la presse étrangère travaille dans des conditions très difficiles, sous contrôle strict de l’armée israélienne.
Le conflit a fait de nombreuses victimes : plus de 1 200 Israéliens, majoritairement civils, et au moins 63 459 morts à Gaza, principalement des civils, selon des chiffres validés par l’ONU.
