Le département d’État américain a annulé plus de 6 000 visas étudiants au cours des sept derniers mois, dans le cadre d’une campagne lancée par le secrétaire d’État Marco Rubio, basée sur une loi permettant de retirer les visas à ceux jugés opposés aux intérêts américains.
Cette mesure traduit une politique plus dure envers les étudiants étrangers, en accord avec la ligne stricte du président Donald Trump.
Selon un responsable du département d’État, la majorité des annulations concernent des infractions légales, telles que des agressions, des vols ou la conduite en état d’ivresse, tandis que certaines concernent des accusations liées au terrorisme.
Le communiqué officiel n’a pas précisé les nationalités des étudiants concernés, mais Marco Rubio a indiqué que la campagne cible particulièrement les étudiants chinois et les militants pro-palestiniens.
L’administration américaine a été largement critiquée après que des autorités migratoires ont ordonné l’arrestation de plusieurs étudiants pour leurs positions politiques.
Toutefois, la justice fédérale a suspendu certaines de ces mesures, notamment en libérant un étudiant palestinien et un autre turc, reconnaissant le caractère arbitraire de leur détention.
Marco Rubio a insisté sur le fait que « le droit d’entrer aux États-Unis ne dépend pas de la liberté d’expression », soulignant les limites de la protection juridique accordée aux étudiants étrangers dans le pays.