Le bureau médiatique gouvernemental de Gaza a annoncé aujourd’hui que, seulement hier, 84 camions d’aide humanitaire ont pu entrer dans la bande de Gaza. Cette quantité reste largement insuffisante, en pleine continuité du blocus sévère imposé.
Pillages et chaos sécuritaire sous le regard israélien
Le communiqué précise que la majorité des camions ont subi des pillages et des actes de vol. Cette situation résulte d’un “état de chaos sécuritaire” attribué à Israël. Selon le texte officiel, cette politique délibérée, qualifiée de “gestion du chaos et de la faim”, vise à déstabiliser la résistance du peuple palestinien.
Des besoins bien au-delà de l’aide reçue
Le document insiste sur le fait que ces 84 camions ne couvrent pas les besoins minimaux de la population. En effet, Gaza a besoin quotidiennement de 600 camions d’aide, comprenant également du carburant, pour assurer la survie des plus de 2,4 millions d’habitants. Cette situation intervient dans un contexte de quasi-effondrement des infrastructures et de ce qui est décrit comme une “guerre d’extermination”.
Une responsabilité imputée à Israël et à ses alliés
Le bureau médiatique condamne la fermeture des points de passage et l’interdiction d’entrée de l’aide humanitaire. Il qualifie ces mesures de crimes de famine délibérés, tenant Israël et ses alliés pour responsables de la dégradation rapide de la situation humanitaire.
Appel urgent à la communauté internationale
Le communiqué appelle les Nations Unies, la communauté internationale ainsi que les pays arabes et islamiques à agir rapidement. Il insiste sur la nécessité d’ouvrir les points de passage de manière permanente, de garantir le flux continu des aides — notamment le lait infantile et les médicaments vitaux — et de poursuivre Israël pour ses violations contre les civils.