Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a exigé mardi 17 juin 2025 l’immobilisation immédiate de toutes les Citroën C3 et DS3 concernées par un rappel lié à des airbags défectueux.
Il a convoqué les dirigeants de la marque et demandé une mesure de “stop drive” pour l’ensemble des véhicules visés, jusqu’à remplacement de l’airbag.
Cette décision fait suite à un nouvel accident mortel survenu le 11 juin à Reims, où une femme de 37 ans a perdu la vie après l’explosion de l’airbag de sa Citroën C3 de 2014. Le procureur de Reims, François Schneider, a confirmé que l’airbag Takata en cause était à l’origine du décès.
Depuis 2014, le scandale des airbags Takata touche des millions de véhicules dans le monde. Ces airbags présentent un risque d’explosion en raison d’un gaz propulseur instable, particulièrement dangereux dans les climats chauds et humides.
En France, on dénombre désormais deux morts en métropole liés à ces airbags, en plus de 29 accidents et 11 décès recensés dans les territoires d’outre-mer.
Selon le ministère des Transports, 70 % des véhicules défectueux ont été pris en charge. Les autorités appellent les conducteurs concernés à ne plus utiliser leur véhicule et à prendre rapidement contact avec leur concessionnaire pour faire remplacer l’airbag.
