Le ministre des Affaires étrangères norvégien, Espen Barth Eide, a annoncé le lancement d’une nouvelle initiative regroupant plusieurs pays européens, arabes et musulmans, visant à renforcer la création d’un État palestinien et à préparer l’avenir post-conflit à Gaza, tout en tenant compte de la montée des tensions au Liban.
Dans ses déclarations faites vendredi, Eide a souligné qu’il y a un consensus croissant au sein de la communauté internationale, englobant les nations occidentales, arabes et du Sud global, sur la nécessité d’établir une autorité palestinienne, un gouvernement et un État palestinien, tout en insistant sur l’importance de la reconnaissance de l’État palestinien.
Il a également noté que plusieurs questions doivent être résolues, notamment les intérêts sécuritaires d’Israël et des Palestiniens, ainsi que la nécessité de reconnaître et de normaliser les relations après des décennies de conflit, tout en plaidant pour le démantèlement de la mouvance Hamas en tant que groupe armé.
Eide a déclaré : « Ces éléments font partie d’un puzzle plus vaste, que l’on ne peut aborder en traitant une seule pièce à la fois, car le succès exige que toutes les pièces soient correctement placées. »
Malgré les défis, y compris la position actuelle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Eide estime qu’après des décennies de négociations infructueuses, il est impératif d’adopter une nouvelle approche pour établir un État palestinien indépendant.
Pour soutenir cet effort, environ 90 pays ont participé à une réunion qui s’est tenue jeudi, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette session, co-présidée par Eide et le ministre des Affaires étrangères saoudien, a été l’occasion de lancer le « partenariat mondial pour la mise en œuvre de l’option de l’État palestinien et la solution à deux États ».
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à Gaza, Eide a insisté sur la nécessité de trouver des solutions pour sortir de l’impasse actuelle, en transformant la crise actuelle en une opportunité pour avancer.
La Norvège, en tant que garant des accords d’Oslo de 1993, qui ont été salués comme une avancée significative dans le conflit entre Arabes et Juifs, a contribué à la création de l’Autorité palestinienne et à l’établissement de zones d’autonomie.
