Dans une vidéo largement diffusée, la vice-présidente du gouvernement espagnol, Diaz, a précisé que la décision de l’Espagne de reconnaître l’État palestinien le 28 mai n’est que le début, soulignant que “nous vivons un moment où agir au minimum est héroïque mais pas suffisant en même temps”.
La ministre espagnole a conclu ses propos par une phrase qui a suscité beaucoup de controverses sur les réseaux sociaux, affirmant que ” Palestine sera libérée du fleuve à la mer”.
Les déclarations de Diaz ont suscité des réactions à grande échelle tant au niveau arabe qu’international, les militants à Gaza les décrivant comme parmi les déclarations les plus fortes depuis le début de la guerre, attribuant cela à “Tofan Al-Aqsa”.
Certains utilisateurs de Facebook ont également vu dans le changement positif qui se produit en Europe à l’égard de la question palestinienne une accélération plus rapide que prévu, attribuant cela à la bataille d’octobre dernier.
D’autre part, certains twittos ont qualifié les déclarations de Diaz de courageuses et dignes de respect.
D’un autre côté, les déclarations de Diaz, qui occupe également le poste de ministre du Travail et de l’Économie, ont suscité la colère d’Israël, dont l’ambassade à Madrid a estimé que la phrase avec laquelle elle a conclu son discours “encourage la haine et la violence”.
La semaine dernière, l’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont officiellement annoncé la reconnaissance de l’État de Palestine à partir du 28 mai, suscitant un accueil favorable dans le monde arabe et la colère d’Israël.