Les prix du pétrole ont augmenté vendredi et se dirigent vers la clôture de la semaine en hausse après deux pertes consécutives au cours des deux dernières semaines, suite à l’optimisme d’une haute responsable américaine concernant la croissance économique, ainsi que les préoccupations persistantes concernant l’approvisionnement en raison des conflits au Moyen-Orient.
À 09h27 GMT, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 19 cents, soit 0,2 %, pour atteindre 89,20 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le WTI ont augmenté de 25 cents, soit 0,3 %, pour atteindre 83,82 dollars le baril.
En ce qui concerne l’économie américaine, la secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a déclaré à Reuters jeudi dernier que la croissance du produit intérieur brut (PIB) américain au premier trimestre de l’année pourrait être révisée à la hausse, avec des prévisions de baisse de l’inflation après une série de “facteurs divergents” ayant entraîné une performance économique plus faible que prévu pendant près de deux ans.
Les données ont montré un ralentissement de la croissance économique au premier trimestre, ce qui a influencé les prix du pétrole avant les déclarations de Yellen, en raison de l’accélération du taux d’inflation qui a incité les investisseurs à écarter une baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale avant septembre.
Les données ont également indiqué une augmentation de l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle, hors alimentation et énergie, de 3,7 % en glissement annuel, comparativement à 2 % au dernier trimestre de 2023.
L’analyste Tamas Varga de PVM Oil a déclaré que “la croissance du PIB américain de 1,6 %… qui est inférieure aux attentes, pourrait également être un développement positif confirmant l’efficacité des récentes mesures de resserrement monétaire, bien que ce soit l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle qui ait stimulé le moral”.
D’autre part, les prix ont été soutenus en début de séance par les tensions persistantes au Moyen-Orient, où Israël a intensifié ses frappes aériennes sur Rafah après avoir annoncé son intention d’évacuer les civils de la ville située dans le sud de la bande de Gaza et de lancer une attaque à grande échelle, malgré les avertissements de ses alliés quant aux graves conséquences humaines qui pourraient en découler.