L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, libéré récemment par les autorités algériennes, affirme que sa détention pendant près d’un an était principalement liée à la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara.
Dans un entretien au journal Le Figaro et sur France 2, Sansal a déclaré qu’il est « depuis toujours pour la réconciliation entre la France et l’Algérie » mais qu’il a dû « contrôler chacun de ses mots » en raison du contexte diplomatique tendu entre Paris et Alger.
L’écrivain a également exprimé son inquiétude pour son confrère Christophe Gleizes, journaliste français toujours détenu en Algérie et condamné à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme ». Il a rappelé que plusieurs dizaines de détenus politiques font face à des arrestations pour des motifs « bizarres ».
Enfin, Sansal a évoqué sa crainte pour sa famille, affirmant : « Si je retourne en Algérie avec mon épouse, j’ai peur que cette fois on arrête aussi mon épouse. »




