Une coopération africaine solide et durable est indispensable pour autonomiser les enfants et renforcer leur connaissance de leurs droits. C’est ce qu’a affirmé, vendredi à Rabat, Ghizlane Benjelloun, vice-présidente de l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE), lors de l’ouverture de la première édition du Forum africain du Parlement de l’enfant.
Organisé par l’ONDE sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et la présidence effective de SAR la Princesse Lalla Meryem, ce forum réunit des enfants issus de plusieurs pays du continent pour débattre des questions liées à leurs droits. Mme Benjelloun a souligné qu’« une coopération africaine sincère et engagée permettrait d’offrir à chaque enfant les moyens de s’épanouir, de connaître ses droits et de les défendre ».
Elle a estimé que l’Afrique dispose du potentiel nécessaire pour devenir un modèle en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant, à condition de renforcer la participation des jeunes dans les processus de décision.
Elle a rappelé que l’enfant « possède des compétences innées et des droits fondamentaux », appelant à passer d’une approche centrée sur la protection à une démarche plus participative, où l’enfant devient un acteur à part entière du changement.
Mme Benjelloun a également exprimé sa gratitude à SAR la Princesse Lalla Meryem pour son engagement constant en faveur des enfants, soulignant que « l’éducation doit préparer les jeunes au monde de demain et non reproduire les modèles du passé ».
Elle a précisé que ce premier Forum africain du Parlement de l’enfant vise à célébrer la Journée internationale des droits de l’enfant tout en mettant en avant un droit encore trop souvent négligé : la participation des enfants aux décisions qui les concernent.





