À Belém, au Brésil, les collectivités territoriales du monde entier ont demandé à la présidence brésilienne de la COP30 d’intégrer pleinement les acteurs locaux dans le processus climatique onusien. Selon elles, les objectifs nationaux ne pourront être atteints sans une action multiniveau.
Le maire de Chefchaouen, Mohamed Sefiani, représentant la LGMA (Local Governments and Municipal Authorities), a remis au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva une proposition visant à instaurer un « dialogue mandaté » entre États, régions et communes jusqu’à la COP32.
Le document prévoit l’organisation d’ateliers officiels, la production d’un rapport pour la prochaine COP et une participation accrue aux travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Plus de 14 000 villes, communes et régions sont engagées dans cette démarche. Mohamed Sefiani a souligné que « les Contributions déterminées au niveau national (CDN) risquent de ne pas suffire. La clé pour combler cet écart réside dans l’action locale ».
Pour le Maroc, fortement engagé dans ce chantier, la réussite climatique passe par la mobilisation de tous les niveaux de gouvernance, en cohérence avec les politiques d’adaptation territoriale du Royaume.





