Des experts africains se sont réunis à Rabat, mercredi, pour discuter des dynamiques de transformation des systèmes éducatifs sur le Continent, lors d’une conférence organisée par le Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche scientifique (CSEFRS). L’événement, qui se déroule sur deux jours (12 et 13 novembre), rassemble de nombreux représentants d’instances éducatives africaines.
L’objectif de ce conclave est de créer un espace d’échange sur les politiques éducatives en Afrique, d’explorer les moyens d’améliorer la qualité de l’éducation, de renforcer la coopération et de soutenir les institutions éducatives à travers le Continent.
Rahma Bourqia, Présidente du Conseil, a rappelé que l’investissement dans l’éducation est un moteur essentiel de développement en Afrique et un levier pour tirer profit du dividende démographique grâce à une jeunesse éduquée. Elle a souligné que le Maroc accompagne son système éducatif par des réformes successives pour garantir une éducation équitable et de qualité.
Mohamed Arrouchi, ambassadeur représentant le Maroc auprès de l’Union africaine, a insisté sur l’importance de la Décennie de l’éducation et du développement des compétences en Afrique (2025-2034), ainsi que sur la contribution marocaine à cette dynamique continentale, notamment à travers l’accueil de milliers d’étudiants africains dans les universités et instituts marocains.
La représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Najat Maalla M’jid, a souligné la nécessité d’impliquer tous les acteurs, y compris les enfants, et de renforcer les partenariats multisectoriels pour assurer une réforme éducative durable, inclusive et de qualité.
Ce conclave constitue une occasion importante pour analyser l’évolution des réformes éducatives, identifier les obstacles et proposer des solutions afin de construire des systèmes éducatifs africains plus performants, inclusifs et tournés vers l’avenir.
