Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a répondu aux critiques concernant le financement des stades liés à la Coupe du monde, assurant que leur construction n’était pas prélevée sur le budget général de l’État, tout en soulignant que le secteur de la santé reste une priorité nationale.
S’exprimant devant la Commission des finances à la Chambre des représentants, Lekjaa a précisé que le coût global des projets liés au Mondial s’élève à environ 3 milliards de dirhams, dont 1,6 milliard destiné à l’Office national des chemins de fer. Il a ajouté que ces projets apporteraient une valeur ajoutée au pays, stimuleraient l’emploi et soutiendraient le développement national.
Le ministre a également insisté sur la nécessité de connecter le nord au sud et l’est à l’ouest du Royaume, estimant que le développement réel ne serait possible que grâce à ces infrastructures. Il a rappelé que la Coupe du monde constitue un levier pour accélérer des projets de développement, notamment dans le domaine de la santé.
Concernant les critiques sur la rapidité de construction des stades comparée à celle des hôpitaux, Fouzi Lekjaa a affirmé que le Maroc avait réalisé rapidement le stade Moulay Abdellah et qu’un centre hospitalier universitaire avait été construit dans un délai tout aussi court.
« Si la Coupe du monde était annulée, devrions-nous arrêter les projets de modernisation des aéroports ou la réforme du système de santé ? Bien sûr que non », a-t-il ajouté.
Enfin, le ministre a rappelé que le dossier conjoint du Maroc, du Portugal et de l’Espagne pour l’organisation du Mondial a été approuvé à l’unanimité par la FIFA, et que le respect des normes du secteur de la santé était un élément central de ce projet.
