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Crise politique: Emmanuel Macron convoque les chefs de partis

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Face à la crise politique ouverte par la démission de Sébastien Lecornu en début de semaine, le président Emmanuel Macron poursuit ses consultations. Il a convoqué, ce jeudi à 14h30, les chefs de partis politiques à l’Élysée, à l’exception du Rassemblement national (RN) et de La France insoumise (LFI).

L’objectif de cette réunion : tenter de sortir de l’impasse institutionnelle, alors que le gouvernement est toujours sans Premier ministre. Emmanuel Macron a assuré qu’un nouveau chef du gouvernement serait nommé « d’ici vendredi soir ».

Deux noms reviennent avec insistance : la reconduction de Sébastien Lecornu, malgré sa démission, ou le retour de Jean-Louis Borloo, figure politique régulièrement évoquée lors de périodes de crise.

Tensions politiques autour du choix du Premier ministre

Plusieurs responsables politiques ont exprimé leur scepticisme sur la démarche du président. La cheffe des écologistes Marine Tondelier a estimé que « tout cela a assez duré« , appelant à une solution rapide.

De son côté, Gabriel Attal, ancien ministre et cadre de la majorité, a déclaré que « désigner un Premier ministre trop proche du président ne facilite pas la discussion« .

Quant à l’ex-ministre Agnès Pannier-Runacher, elle estime que le futur Premier ministre ne devrait pas être issu du camp macroniste, afin de permettre une gouvernance plus ouverte.

Jean-Luc Mélenchon hausse le ton

Exclue des discussions, La France insoumise, par la voix de Jean-Luc Mélenchon, a vivement critiqué la démarche du président. Le leader insoumis accuse Emmanuel Macron d’être responsable du « chaos » actuel et appelle les partis du Nouveau Front populaire (PS, écologistes, PCF) à « se ressaisir » et à ne pas tourner le dos à leurs anciens alliés.

Pour Mélenchon, seule une élection présidentielle anticipée permettrait de réellement sortir de la crise. Il rejette l’idée de nouvelles législatives, estimant qu’elles ne garantiraient pas une majorité claire et que Macron pourrait refuser à nouveau les résultats s’ils ne lui conviennent pas.

Le budget au cœur des inquiétudes

Autre point de tension : l’adoption du budget 2026. Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a rappelé que le projet de loi de finances “Bayrou-Lecornu” – déjà validé par le Haut Conseil des finances publiques – doit servir de base pour respecter les délais constitutionnels.

Ce budget devra être présenté au Parlement avant le 13 octobre, sous peine de bloquer le fonctionnement institutionnel. Pour cela, un Premier ministre doit être en poste avant cette date afin de convoquer un Conseil des ministres.

Une sortie de crise incertaine

Alors que la classe politique reste profondément divisée, l’option d’une cohabitation ou d’un gouvernement de coalition élargi semble difficile à mettre en œuvre. Les jours à venir seront déterminants, à l’heure où les Français attendent stabilité et clarté sur la direction que prendra le pays.

poup

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