Dans une déclaration récente, Mustafa Baïtas, porte-parole du gouvernement, a attribué directement la forte augmentation du taux de chômage au Maroc à la faible pluviométrie et aux années de sécheresse.
Invité de l’émission « Nokta ala el Satr » sur la première chaîne, le ministre a expliqué que la performance actuelle du secteur agricole n’a pas suffi à compenser les pertes causées par les conditions climatiques difficiles, ce qui a impacté le produit intérieur brut.
Avec un ton à la fois optimiste et prudent, Baïtas a affirmé qu’une année pluvieuse aurait permis au Maroc d’atteindre une croissance économique de plus de 6 %. Il mise donc sur une amélioration des précipitations l’année prochaine pour alléger la pression du chômage sur le marché de l’emploi.
Par ailleurs, Baïtas est revenu sur une polémique liée à une précédente déclaration faite sur la chaîne « 2M », où il avait affirmé que le salaire minimum dans la fonction publique était de 10 000 dirhams. Il a expliqué qu’il s’agissait d’une « maladresse » et qu’il voulait en réalité parler du salaire moyen, et non du minimum.
Il a conclu en rappelant une expression populaire marocaine, « Tahet essa‘ma 7alqou el 7ajam » (la mesure est tombée sur la tête du coiffeur), soulignant ainsi la rapidité avec laquelle une erreur peut se propager.