Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit s’exprimer ce vendredi devant l’Assemblée générale des Nations unies, où il entend vivement critiquer les pays ayant récemment reconnu l’État de Palestine, notamment la France, le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie.
Cette intervention intervient dans un contexte particulièrement tendu. Alors que la bande de Gaza est ravagée par près de deux années de guerre, des frappes israéliennes ont fait une vingtaine de morts dans la nuit, selon la Défense civile locale. Par ailleurs, une étude médicale récente témoigne d’un niveau de blessures sans précédent chez les civils, soulignant l’ampleur de la violence dans le territoire palestinien.
Netanyahu a également réaffirmé sa volonté de poursuivre l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, au moment même où l’ONU publie une liste mise à jour de 158 entreprises liées au développement de ces colonies, jugées illégales en droit international.
En parallèle, le président américain Donald Trump a exprimé, pour la première fois publiquement, son opposition à toute annexion de la Cisjordanie par Israël :« Je ne permettrai pas à Israël d’annexer la Cisjordanie. Cela n’arrivera pas », a-t-il déclaré après un échange avec Netanyahu.
La reconnaissance croissante d’un État palestinien par plusieurs pays relance le débat sur l’avenir du processus de paix et sur la légitimité des actions unilatérales d’Israël dans les territoires occupés. De nombreux observateurs redoutent une escalade des tensions à la suite du discours du Premier ministre israélien.