À l’approche des élections législatives de 2026, une question essentielle se pose : qui élit et qui est élu ? Cette interrogation touche au cœur de la démocratie, car le lien entre les citoyens et leurs représentants est fondamental pour le bon fonctionnement des institutions.
Le professeur Abbas El Ouardi, spécialiste de droit public et directeur du Journal Africain des Sciences Politiques, estime que tout commence par la communication politique. Pour lui, « c’est la qualité du discours adressé à l’électeur qui fait la différence ». Les candidats doivent parler aux citoyens avec clarté, sincérité et respect.
Il insiste aussi sur l’importance de l’intégrité. Aujourd’hui, dans toutes les démocraties, les citoyens veulent une vie politique plus propre. Les électeurs ne veulent plus de promesses creuses, ni de candidats douteux. La probité devient une exigence, pas un luxe.
Autre critère essentiel : la compétence. Les futurs élus doivent être choisis pour leurs capacités réelles et leur engagement. Ils doivent pouvoir représenter le peuple avec dignité, que ce soit au Parlement, au gouvernement ou dans les conseils locaux.
Les programmes politiques jouent aussi un rôle clé. Les partis doivent proposer des projets réalistes, qui répondent aux besoins concrets de la population. Un beau discours sans actions concrètes ne suffit plus à gagner la confiance des citoyens.
Dans le cas du Maroc, les élections de 2026 sont un moment décisif. Les partis doivent faire preuve de responsabilité. Ils sont d’ailleurs invités, dès ce mois d’août, à présenter leurs propositions au ministère de l’Intérieur, conformément aux orientations royales.
Pour conclure, Abbas El Ouardi rappelle une vérité simple mais forte : « Vous êtes responsables de ceux que vous choisissez ». Le changement dépend de tous – des électeurs, des candidats et des partis. C’est dans cette collaboration que la démocratie peut avancer.
