Ce lundi 21 juillet, l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive terrestre dans la ville de Deir Al-Balah, au centre de la bande de Gaza. Des chars sont entrés par le sud et l’est de la ville, qui abritait des milliers de Palestiniens déplacés par plus de 21 mois de guerre.
Cette opération intervient au lendemain d’un ordre d’évacuation israélien, qui a provoqué la fuite de nombreux habitants. En parallèle, de violents bombardements ont frappé plusieurs zones du territoire, aggravant une situation humanitaire déjà critique.
Selon la défense civile palestinienne, 93 civils auraient été tués dimanche alors qu’ils attendaient l’aide humanitaire, notamment près du point de passage de Zikim, au nord de Gaza. L’armée israélienne a reconnu des “tirs de sommation” face à des foules qu’elle jugeait menaçantes, mais dément le bilan annoncé par les Palestiniens.
La situation humanitaire se détériore rapidement. L’ONU et plusieurs ONG alertent sur un risque imminent de famine. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a qualifié de « totalement inacceptables » les violences contre les civils cherchant à accéder à la nourriture.
Face à l’escalade, 25 pays, dont la France, ont lancé un appel commun pour une cessation immédiate des hostilités et l’ouverture de corridors humanitaires sûrs.