Le Royaume‑Uni a confirmé cette année son soutien ferme au plan marocain d’autonomie pour le Sahara, soulignant son engagement à promouvoir une solution durable au conflit régional.
Ce virage stratégique a été rendu public lors de la visite à Rabat de David Lammy, ministre britannique des Affaires étrangères, en juin.
Lors de ce déplacement, M. Lammy a estimé que l’autonomie « constitue la base la plus crédible, viable et pratique » pour résoudre ce différend.
Prenant ces déclarations au sérieux, le Royaume‑Uni a annoncé qu’il défendrait cette position aux niveaux bilatéral, régional et international, marquant ainsi un réalignement stratégique fondé sur la doctrine du « réalisme progressif ».
Deux jours plus tard, lors d’un discours au Parlement de Westminster, le chef de la diplomatie britannique a réitéré ce soutien, évoquant « une opportunité réelle pour mettre fin à un conflit artificiel ».
Le Royaume‑Uni rejoint ainsi d’autres grandes puissances — États‑Unis, France, Espagne — dans la reconnaissance du plan d’autonomie.
Cette avancée a été saluée par des responsables britanniques des deux camps politiques. Ben Coleman, envoyé commercial de Keir Starmer pour le Maroc et l’Afrique de l’Ouest, l’a qualifiée de « nouveau départ » dans les relations bilatérales.
Au sein du Parlement, Joe Powell (Labour) a estimé qu’il s’agit d’une « marque de confiance » envers le rôle du Maroc comme acteur de paix et de stabilité. De son côté, le conservateur Liam Fox a évoqué la reconnaissance du leadership royal.