Le sénateur brésilien Hiran Gonçalves, président du Groupe parlementaire d’amitié Brésil-Maroc, a salué le modèle de développement du Maroc, qualifié d’exemple de pragmatisme, de stabilité et de vision d’avenir, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Dans un entretien accordé à l’occasion de la Fête du Trône, M. Gonçalves a mis en avant la capacité du Maroc à préserver son identité culturelle, religieuse et historique, tout en opérant une transformation économique et sociale profonde. Selon lui, cette dynamique constitue une source d’inspiration pour les pays d’Amérique latine.
Le sénateur a souligné les réformes ambitieuses menées dans plusieurs secteurs stratégiques tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile, l’aéronautique, le tourisme durable ou encore l’agriculture moderne. Il a également salué la stratégie marocaine de partenariats public-privé et sa capacité à attirer les investissements étrangers, faisant du Royaume l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique.
Il a notamment cité l’exemple du complexe solaire Noor à Ouarzazate, considéré comme un projet emblématique de la politique énergétique marocaine, orientée vers la sécurité énergétique et le leadership environnemental.
Sur le plan social, le sénateur brésilien a mis en lumière l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée en 2005, comme un modèle concret de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
Évoquant la position géographique stratégique du Maroc, M. Gonçalves a rappelé que le Royaume relie l’Afrique, l’Europe et les Amériques, renforçant ainsi sa place sur la scène économique et diplomatique mondiale. Il a salué les investissements massifs dans les infrastructures (ports, routes, aéroports, chemins de fer), citant en exemple le port Tanger-Med, aujourd’hui l’un des plus importants de la Méditerranée.
Sur le plan international, le Maroc est perçu comme un partenaire clé de l’Union européenne dans des domaines cruciaux comme la migration, la sécurité et l’énergie, tout en consolidant sa présence en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.
Enfin, le sénateur a abordé la question du Sahara marocain, saluant le soutien croissant de la communauté internationale au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007. Il l’a qualifié de solution sérieuse, crédible et pragmatique, susceptible de garantir une paix durable dans la région.