Malgré l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran par le président américain Donald Trump, la situation reste très tendue entre les deux pays. Peu après l’entrée en vigueur de la trêve, des missiles ont été détectés au nord d’Israël. Selon l’armée israélienne, deux missiles ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a dénoncé une « violation du cessez-le-feu » et le ministre de la Défense a promis de « riposter avec force ». Dans la foulée, l’armée israélienne a reçu l’ordre de lancer des frappes contre des cibles stratégiques à Téhéran.
De son côté, l’Iran nie toute nouvelle attaque. L’agence de presse officielle Inra affirme qu’aucun missile n’a été tiré après l’annonce du cessez-le-feu. Le gouvernement iranien affirme être « en alerte » et « prêt à riposter à toute agression ». Téhéran considère avoir contraint Israël à cesser les hostilités.
Malgré cette tension persistante, plusieurs pays ont salué l’annonce d’un cessez-le-feu. L’Union européenne et l’Arabie saoudite espèrent une désescalade durable. La Russie, de son côté, appelle à la prudence, soulignant qu’il est « trop tôt pour tirer des conclusions » sur la stabilité de l’accord.
Le Qatar, lui, a convoqué l’ambassadeur d’Iran après une attaque de missiles sur une base américaine à Doha, condamnant fermement cet acte. L’Irak a quant à lui rouvert son espace aérien après douze jours de fermeture, invoquant une amélioration de la situation sécuritaire.