Les médias russes rapportent que Yuri Ouchakov, l’assistant du président Vladimir Poutine, a récemment annoncé que le Maroc faisait partie d’une longue liste de pays désireux d’engager des discussions avec le groupe des BRICS. Cette déclaration survient après une période de spéculations croissantes sur l’intérêt des nations émergentes pour cette organisation influente.
Une liste impressionnante de pays intéressés par les BRICS
Selon Ouchakov, pas moins de vingt pays, dont l’Azerbaïdjan, le Bangladesh, le Bahreïn, le Burkina Faso, le Honduras, le Venezuela, le Zimbabwe, le Cambodge, la Colombie, la République du Congo, le Laos, le Koweït, le Myanmar, le Maroc, le Nicaragua, le Sénégal, la Syrie, le Tchad, le Pakistan, la Palestine, le Sri Lanka, le Soudan du Sud, l’Érythrée, et la Guinée équatoriale, ont exprimé leur volonté de dialoguer avec l’organisation BRICS.
Cette ouverture d’esprit à l’égard de nombreux pays reflète une dynamique géopolitique mondiale en constante évolution, où de plus en plus de nations du Sud global cherchent à diversifier leurs alliances et à accroître leur influence internationale.
Réactions après l’annonce de l’Arabie Saoudite
Les propos de Yuri Ouchakov ont fait suite aux récentes déclarations du Kremlin concernant la suspension du processus d’adhésion de l’Arabie Saoudite aux BRICS. Un développement qui ajoute une dimension intéressante à la stratégie géopolitique du groupe.
Le Maroc, un acteur régional dans les discussions internationales
Bien que l’Afrique du Sud ait mentionné le Maroc parmi les pays intéressés par une adhésion officielle aux BRICS, un diplomate marocain a rapidement démenti cette information. Ce démenti est survenu après des affirmations faites par la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Naledi Pandor, qui avait inclus le Maroc dans une liste de pays potentiellement candidats à rejoindre ce groupe.
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Une nouvelle ère de coopération pour le Maroc
Naledi Pandor a souligné que le contexte géopolitique actuel, marqué par une mondialisation multipolaire, avait suscité un intérêt croissant de la part des pays du Sud pour rejoindre le groupe BRICS. Le Maroc, en tant que pays clé dans cette région, pourrait voir son rôle international renforcé dans ce cadre.
L’Afrique du Sud a également précisé que 23 pays avaient déjà soumis des demandes officielles pour rejoindre l’organisation, tandis que d’autres ont exprimé un intérêt de manière informelle.
Le processus d’adhésion aux BRICS
L’adhésion à ce groupe, tel que précisé par l’Afrique du Sud, est guidée par des principes de respect mutuel et de souveraineté nationale. La démarche vise à intégrer les pays du Sud dans un monde plus équitable, tout en préservant l’intégrité de chaque nation. Le processus de dialogue et de consultation continue est censé aboutir à des décisions permettant de renforcer les relations entre ces pays et le groupe BRICS.