Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé que 93 prisons bénéficient du programme d’alphabétisation pour les détenus. Ce programme, lancé en 2010, vise à améliorer les compétences des prisonniers et à soutenir leur réinsertion sociale.
Un programme d’alphabétisation pour les détenus
Ahmed Toufiq, ministre des Habous, a révélé que 93 établissements pénitentiaires profitent désormais de ce programme d’alphabétisation. Ce programme, lancé en 2010, se déploie dans les prisons marocaines pour aider les détenus à apprendre à lire et à écrire, favorisant ainsi leur réinsertion dans la société.
Parmi ces prisons, 23 sont équipées de dispositifs audiovisuels. Cela permet aux détenus de suivre des cours d’alphabétisation via la télévision et Internet, rendant l’apprentissage plus accessible.
Une collaboration avec la direction des prisons
Le ministère des Habous travaille étroitement avec la Direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR). Cette collaboration permet de renforcer l’efficacité du programme et d’offrir des services adaptés aux détenus.
Outre l’alphabétisation, le ministère organise aussi des activités religieuses et sociales. Des leçons de sensibilisation religieuse, des concours coraniques et des aménagements de salles de prière sont proposés. Certaines prisons accueillent également les prières du vendredi pour encourager la pratique religieuse des détenus.
Formation des éducateurs
Ahmed Toufiq a expliqué que le ministère veille à la formation continue des enseignants dans les prisons. Il organise des inspections régulières et assure un suivi pédagogique pour garantir la qualité de l’enseignement dispensé.
Des séminaires et des formations sont organisés pour les enseignants. Cela leur permet d’améliorer leurs compétences et de mieux enseigner l’éducation islamique, tant en prison qu’en dehors.
Le programme d’alphabétisation dans les prisons marocaines offre aux détenus une chance d’améliorer leurs compétences et de mieux se réinsérer dans la société. Grâce à la collaboration entre le ministère des Habous et la DGAPR, ce programme continue de se développer, avec des résultats prometteurs pour l’avenir des détenus.