Lors d’une séance plénière, la Chambre des représentants a adopté à la majorité le projet de loi de finances (PLF) n° 60.24 pour l’année budgétaire 2025. Ce projet de loi a recueilli 171 voix en faveur, 56 contre et une abstention, confirmant ainsi le soutien des parlementaires à la version finale du texte, après son adoption précédente pour la seconde partie du PLF.
Un projet de loi au service du développement et de la justice sociale
Lors de cette séance, présidée par Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a souligné que le projet de loi reflète un équilibre entre la réalité économique et les réponses stratégiques du gouvernement. Selon lui, le PLF 2025 s’inscrit dans un cadre politique et constitutionnel, fondé sur les Hautes Orientations Royales, le modèle de développement et le programme gouvernemental.
Les priorités stratégiques : justice sociale et durabilité
Fouzi Lekjaa a mis en avant les principales orientations de ce projet de loi. Il a rappelé que le PLF repose d’abord sur les directives royales, notamment celles qui visent à renforcer la justice sociale, à soutenir l’investissement productif et à garantir la durabilité des ressources naturelles, notamment l’eau. Ces priorités sont également renforcées par le nouveau modèle de développement du Maroc, qui insiste sur la diversification de l’économie et la création d’opportunités d’emploi.
Le soutien à l’emploi et aux secteurs sociaux
Le ministre a également souligné que le programme gouvernemental se concentre sur l’amélioration des capacités économiques, en particulier pour les entreprises et les secteurs stratégiques. Le gouvernement met en place des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, augmenter les salaires et continuer la politique de soutien aux produits de première nécessité, ainsi qu’à la couverture sanitaire, un projet royal structurant soutenu par le gouvernement avec efficacité.
Un dialogue social renforcé
Les responsables gouvernementaux présents à la séance ont salué la qualité des débats, qualifiant le moment d’important sur le plan politique et constitutionnel. Ils ont mis en avant l’importance du dialogue social, soulignant les investissements prévus (45 milliards de dirhams d’ici 2026) et la hausse des budgets pour les secteurs sociaux tels que la santé et l’éducation.
Des investissements publics renforcés
Les efforts du gouvernement se reflètent également dans les indicateurs budgétaires et économiques, notamment l’augmentation des investissements publics à 340 milliards de dirhams. Le financement de 14 milliards de dirhams pour promouvoir l’emploi, en particulier pour les jeunes et les catégories sociales les plus vulnérables, constitue une priorité stratégique dans ce PLF.