La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, qui préside l’Autorité nationale du Royaume du Maroc pour la Convention sur les armes chimiques, a souligné le succès retentissant du premier congrès mondial sur le rôle de l’intelligence artificielle (IA) dans la promotion de l’application de cette convention. Ce congrès s’est tenu à Rabat du 22 au 24 octobre.
Dans un communiqué conjoint publié par le ministère et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), il a été confirmé que l’événement, ouvert par le ministre Nasser Bourita et le directeur général de l’OIAC, Fernando Arias, a réuni plus de 200 participants, y compris des représentants de 46 États parties, ainsi que des organisations internationales et régionales, des décideurs et des experts scientifiques.
Les discussions menées lors de ce congrès de trois jours ont mis en lumière les possibilités transformantes de l’IA pour promouvoir des applications pacifiques des substances chimiques, renforcer les capacités de vérification et améliorer la sécurité chimique.
Les participants ont également abordé les menaces potentielles et les défis que pourrait poser un usage détourné de l’IA, en particulier par des acteurs non gouvernementaux et des groupes terroristes, qui pourraient compromettre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques.
Les échanges ont souligné l’importance de la coopération internationale pour assurer un développement et une application sûrs et transparents de l’IA, afin de renforcer les objectifs de la convention. Les participants ont plaidé pour une augmentation de la recherche scientifique, le renforcement des capacités, et l’adoption d’une gouvernance responsable afin d’accroître les contributions de l’IA à la paix et à la sécurité mondiales, tout en réduisant les risques associés.
Ce congrès, organisé au Maroc, un État africain membre de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques, a été jugé essentiel pour garantir que les avantages de l’IA soient accessibles à toutes les régions, y compris l’Afrique. Les participants ont mis en avant le potentiel de l’IA pour soutenir des initiatives de renforcement des capacités, telles que le programme africain de l’OIAC, visant à aider les pays en développement dans l’application de la convention.