Le premier vice-président du Conseil des conseillers, Mohamed Hanine, a rencontré jeudi, au siège du Conseil, une délégation parlementaire de la commission spéciale sur les migrations de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Selon un communiqué du Conseil, cette réunion a été l’occasion pour M. Hnine de rappeler que la migration irrégulière est le reflet de défis plus profonds auxquels le monde est confronté, notamment en Afrique, où les crises économiques se conjuguent à l’aggravation du changement climatique et à la persistance des conflits politiques dans plusieurs régions du continent, en particulier dans la zone du Sahel.
Dans ce contexte, M. Hanine a souligné que le Maroc a mis en place, depuis 2013, une stratégie nationale en matière de migration et d’asile, fondée sur le respect des droits de l’homme. Il a également appelé à une réflexion approfondie sur les causes de cette problématique et à la recherche de solutions efficaces pour y faire face, notamment par l’adoption d’approches globales et le renforcement de la coordination et de la coopération.
Le communiqué a également rappelé la coopération maroco-européenne, qui est devenue un modèle en matière de partenariat productif pour lutter contre la migration irrégulière, en saluant les résultats concrets obtenus par le Maroc pour réduire les flux migratoires vers l’Europe.
Les deux parties ont convenu que la gestion de la migration irrégulière doit s’effectuer dans une perspective plus large, prenant en compte les causes économiques et sociales de ce phénomène. Ils ont exploré les moyens de renforcer la coopération dans ce domaine, affirmant que le Maroc est “le pays le plus sûr et le plus stable de la région, reconnu mondialement pour son expertise dans la lutte contre la criminalité transnationale et le terrorisme, ainsi que dans la gestion des flux migratoires”.
Au cours de cette réunion, qui s’est tenue en présence du secrétaire général du Conseil des conseillers, Assad Zarouali, les participants ont insisté sur la nécessité de poursuivre un travail basé sur une approche globale, solidaire et équilibrée concernant les questions migratoires, “dans le but d’optimiser la gestion des flux migratoires et de lutter contre la migration irrégulière et les réseaux impliqués dans cette activité criminelle”.