Talbi Alami : L’éducation, pilier du développement durable en Afrique

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Lors de la 12ème conférence annuelle des présidents des parlements africains, tenue ce jeudi au siège du Parlement africain à Johannesburg, le président de la Chambre des représentants marocaine, Rachid Talbi Alami, a souligné que le développement de l’Afrique dépend étroitement de la transformation du système éducatif. Selon lui, l’éducation doit ouvrir des perspectives d’avenir pour la jeunesse africaine, en lui offrant l’espoir de vivre dignement, ainsi que des opportunités d’emploi et d’amélioration des conditions de vie.

Rachid Talbi Alami a rappelé que sa participation à cette rencontre témoigne de l’engagement du Parlement marocain à contribuer par ses idées et propositions à l’avancement de la coopération africaine et au renforcement des institutions du continent.

Le président a également affirmé que, après la consolidation de la paix et de la stabilité, l’éducation devient une priorité majeure pour l’Afrique. Il a salué le choix du thème “Une éducation africaine adaptée au 21ème siècle”, mis en avant par le Parlement africain. Ce thème vise à construire des systèmes éducatifs flexibles, garantissant un accès inclusif, durable et de qualité à l’éducation sur tout le continent.

Talbi Alami a insisté sur le fait que l’éducation est non seulement un droit fondamental de l’Homme, mais également un pilier indispensable pour le développement et la promotion de la démocratie et de la participation citoyenne consciente. Il a appelé à une réforme éducative en Afrique, qui commencerait par un diagnostic complet du secteur, afin d’identifier les infrastructures, besoins et ressources nécessaires, tout en mettant en lumière les forces et faiblesses existantes.

Il a mis en avant l’importance des principes d’équité, de droits fondamentaux et de bonne gouvernance dans les politiques éducatives. Selon lui, la démocratisation des services éducatifs doit garantir un accès équitable à l’éducation pour tous, tant dans les écoles que dans les universités. Talbi Alami a ajouté que l’éducation doit être généralisée à toutes les catégories sociales et à toutes les régions géographiques, en mettant l’accent sur une planification à long terme, afin de répondre aux évolutions démographiques et économiques.

Il a également relevé les défis auxquels les systèmes éducatifs africains sont confrontés, en particulier le financement, qui constitue un enjeu majeur. Talbi Alami a insisté sur l’importance de promouvoir des partenariats public-privé pour soutenir le financement de l’éducation publique.

Par ailleurs, le président de la Chambre des représentants a plaidé pour la création d’universités et d’instituts africains communs, afin de renforcer la coopération scientifique et intellectuelle au-delà des frontières. Il a souligné l’importance de disposer de ressources humaines qualifiées pour l’enseignement et la formation, ainsi que de favoriser l’échange d’enseignants entre les pays africains.

Concernant la fuite des cerveaux, Talbi Alami a insisté sur la nécessité de créer un environnement favorable à la recherche scientifique et d’offrir des conditions de travail attractives, afin de retenir les talents africains sur le continent. En outre, il a appelé à l’utilisation des avancées technologiques, telles que l’intelligence artificielle, pour améliorer les services éducatifs.

Talbi Alami a exhorté les parlementaires africains à rendre les technologies et les innovations accessibles à un coût abordable. Il a rappelé que le progrès technologique est le fruit des contributions de nombreuses civilisations et qu’il constitue un héritage commun pour l’humanité.

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