Dans un rapport du Wall Street Journal, l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël a été soulignée, suite aux récentes attaques du Hezbollah. Voici les faits saillants :
Attaques et réactions du Hezbollah
- Attaque et réponse : Le Hezbollah a annoncé avoir vengé le meurtre de son commandant militaire, Fouad Shukr, en juillet, en tirant des missiles sur Israël. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a annoncé que les Libanais pouvaient désormais « se reposer et pousser un soupir de soulagement » après ces attaques.
- Félicitations et invitations : le Hamas a félicité le Hezbollah, tandis que les Houthis au Yémen ont appelé à une nouvelle escalade.
Attentes d’une réaction iranienne
- Déclarations de l’Iran : L’Iran considère l’attaque du Hezbollah comme un succès et qu’Israël a subi une défaite similaire à celle qu’il a subie en 2006. L’Iran a annoncé qu’il répondrait « douloureusement » à Israël, mais a souligné qu’il ne cherchait pas à accroître les tensions.
- Potentiel de menace : des questions se posent quant à savoir si l’Iran utilisera l’attaque comme couverture pour éviter une nouvelle escalade, tandis que certains pensent que sa réponse pourrait être moins sévère que prévu.
Position des États-Unis
- Renforts militaires : Le ministère américain de la Défense (Pentagone) surveille de près la situation et a envoyé un deuxième groupe de porte-avions dans la région pour renforcer la présence militaire américaine et protéger Israël et ses forces en cas d’escalade.
- Messages clairs : un porte-parole du Pentagone a confirmé que la présence militaire américaine dans la région constitue un message clair adressé aux acteurs, indiquant que les États-Unis sont sérieux dans leur soutien à leurs alliés.
Avis et analyses
- Tactique iranienne : Certains analystes, comme Sanam Vakil de Chatham House, estiment que l’Iran pourrait utiliser l’attaque du Hezbollah comme un moyen d’éviter une escalade directe, d’autant plus qu’Ismail Haniyeh n’était pas iranien.
- Attentes futures : Danny Citrinovic estime que l’Iran pourrait choisir des réponses moins sévères que celles du Hezbollah, étant donné la position de Haniyeh comme cible.
Le rapport reflète un état d’escalade des tensions au Moyen-Orient, avec des craintes croissantes d’une escalade plus large, tandis que diverses parties, dont l’Iran, tentent d’ajuster leurs réponses et d’éviter de déclencher une nouvelle guerre régionale.
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