Le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a déclaré mardi que le gouvernement travaille à établir un modèle marocain exemplaire de dialogue social, avec la création d’une plateforme claire et d’options inclusives, ainsi que la mise en place des conditions nécessaires pour assurer la régularité de ses sessions et la mise en œuvre de ses résultats.
S’exprimant lors d’une séance de reddition de comptes mensuelle au Conseil des conseillers, en réponse à une question sur “le dialogue social : un mécanisme pour renforcer la situation économique et un levier pour améliorer la performance de l’économie nationale”, Akhannouch a affirmé que le gouvernement cherche à “contribuer à la consolidation du cadre démocratique du Royaume et à renforcer les bases de l’État social fondé sur les directives éclairées de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”.
Il a souligné l’importance du dialogue social au sein des institutions du Royaume, tirant son inspiration des orientations royales qui ont souligné “la nécessité urgente d’accélérer la réussite du dialogue social”, affirmant que le gouvernement a placé cette question au sommet de son agenda avec un fort engagement pour assurer la continuité des cycles de dialogue.
Il a salué “l’esprit national qui unit le gouvernement aux acteurs sociaux et économiques”, soulignant que cette collaboration a contribué à la maturité des étapes du dialogue social et a conduit à des résultats positifs à chaque étape.
Il a également mentionné que la crise sanitaire mondiale a particulièrement affecté le Royaume, poussant le gouvernement à revoir ses priorités stratégiques et à accorder une grande attention aux secteurs social et économique, adoptant de nouvelles solutions pour les problèmes de l’éducation, de la santé et de l’emploi, ainsi que pour identifier les défis souverains et renforcer le rôle humain dans ses programmes gouvernementaux.
Il a conclu en affirmant que depuis son accession à ses fonctions, le gouvernement a travaillé à réactiver les mécanismes du dialogue social et à renforcer la confiance entre les trois parties du dialogue, soulignant son engagement continu à discuter des questions du dialogue institutionnel et à renforcer l’intégration à l’échelle nationale, régionale et sectorielle.
