Hier lundi, Asuncion, capitale du Paraguay, a accueilli le sommet des pays du Marché commun sud-américain (Mercosur), en présence des dirigeants du Brésil, de l’Uruguay et du Paraguay, ainsi que de la Bolivie, qui a officiellement rejoint en tant que groupe membre du groupe.
Le sommet a été marqué par l’absence du président argentin Javier Mele, qui a envoyé un représentant après avoir qualifié le président brésilien Lula da Silva de « communiste et corrompu » et refusé de s’excuser pour cela.
Au cours du sommet, la demande du Brésil au Paraguay, qui préside actuellement l’organisation, de ratifier un accord de libre-échange avec l’État de Palestine a été discutée. La Palestine a précédé cette demande en déposant une demande le 30 avril 2024. L’accord stipule qu’il entrera en vigueur 30 jours après son adoption, ce qui a été officiellement fait hier, lundi.
Cet accord intervient après la signature d’un accord-cadre fin 2011, mais celui-ci n’était pas encore entré en vigueur à cette date.
Concernant le retard dans l’adoption de l’accord depuis 2011, le journaliste brésilien Fabio Bosco a expliqué à Al Jazeera Net que l’accord n’avait pas été adopté à l’époque par les quatre pays du Mercosur en raison de l’existence d’un accord de libre-échange entre l’organisation et Israël depuis 2010, qui comprend un énorme échange commercial. Cet accord a déclenché de vastes campagnes populaires contre lui, mais ces campagnes n’ont pas dissuadé les gouvernements d’aller de l’avant.





