Dans une démarche stratégique face aux sanctions occidentales, la Russie a commencé à utiliser le Bitcoin (BTC) et d’autres cryptomonnaies pour ses transactions pétrolières avec la Chine et l’Inde, comme l’indique un rapport de Reuters.
Moscou cherche à diversifier ses échanges financiers en dehors du système bancaire traditionnel. Cette initiative vise à tirer parti de la flexibilité des cryptomonnaies, qui facilitent les transferts internationaux sans les restrictions imposées par les banques centrales.
Des sources proches du dossier confirment que plusieurs entreprises russes du secteur pétrolier ont déjà commencé à effectuer des transactions en Bitcoin, en Ethereum (ETH), ainsi qu’en monnaies stables.
Ce changement permet à la Russie de contourner les sanctions économiques touchant son secteur financier. Les transactions sont réalisées en échange de yuans chinois, de roupies indiennes et de roubles russes, réduisant ainsi la dépendance au dollar américain et assurant la continuité de ses exportations pétrolières.
Cependant, ce virage vers les cryptomonnaies inquiète les États-Unis, qui redoublent d’efforts pour empêcher l’utilisation des monnaies numériques afin de contourner les sanctions. Récemment, le département de la justice américain a saisi la bourse russe Garantex, accusée de faciliter des opérations de blanchiment d’argent.
Ce changement de paradigme dans les échanges internationaux montre l’importance croissante du Bitcoin sur les marchés mondiaux. Cela pourrait entraîner une demande accrue pour les cryptomonnaies et propulser leurs prix à des niveaux inédits.
En revanche, les États-Unis et leurs alliés occidentaux s’inquiètent de ce phénomène, craignant qu’il ne réduise la domination du dollar sur le système financier international.