Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a affirmé, ce jeudi lors de l’ouverture du Conférence internationale de Paris sur le soutien à la transition politique en Syrie, que la France est prête à répondre aux besoins de Damas en matière de justice transitionnelle. Il a également réaffirmé la volonté de la France de fournir les aides humanitaires nécessaires, en collaboration avec les organisations compétentes.
En outre, le ministre a souligné que la levée des sanctions contre la Syrie favoriserait le flux d’aides internationales, contribuant ainsi à stabiliser la situation sur le terrain. Le représentant spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a rejoint cette position, appelant la communauté internationale à fournir une assistance humanitaire indispensable.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a également marqué l’engagement de son pays envers la stabilité de la région et de la Syrie. Il a rappelé l’importance de respecter la souveraineté et la sécurité de la Syrie dans ce contexte de transition.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères syrien, Faisal Mekdad, a eu des discussions bilatérales avec Jean-Noël Barrot, ainsi qu’avec des activistes et défenseurs des droits de l’homme syriens présents à Paris pour l’événement. L’Arabie Saoudite, par l’intermédiaire de son ministre Faisal bin Farhan, a aussi fait part de son soutien à l’effort international visant à atteindre la paix et la sécurité en Syrie.
Ce forum se déroule dans le cadre des efforts de la France pour coordonner l’aide internationale à la Syrie. Lors de ce même événement, le président français Emmanuel Macron a rappelé l’initiative lancée en décembre dernier pour organiser cette rencontre, après l’annonce de la chute du régime de Bashar al-Assad.
Objectifs du Forum
Ce forum international ne cherche pas à collecter des fonds, une mission qui sera confiée à la conférence des donateurs qui se tiendra à Bruxelles en mars prochain. Toutefois, le forum parisien se concentrera sur trois besoins urgents pour la Syrie, tels que définis par l’Élysée :
- Soutenir la transition pacifique tout en préservant la souveraineté et la sécurité du pays.
- Mobiliser les partenaires de la Syrie pour renforcer les efforts humanitaires.
- Traiter les questions de justice, en mettant l’accent sur la lutte contre l’impunité.