Donald Trump, président des États-Unis, continue de faire pression pour la pleine application de l’accord sur les prisonniers entre Israël et le Hamas. La mission de Steve Witkoff, envoyé spécial du président pour le Moyen-Orient, en Israël a pour objectif de superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu et les négociations sur l’échange de prisonniers.
Les discussions en cours à Gaza
Witkoff a supervisé le début des négociations sur l’échange de prisonniers, suivant l’accord signé entre Israël et le Hamas. Selon les médias israéliens, Witkoff rencontrera Yoav Galant, le ministre israélien de la Défense, pour discuter de la mise en œuvre de l’accord. Il pourrait aussi se rendre sur le terrain dans la région de Netzareem et au point de passage de Kerem Shalom.
La volonté de Trump
Le message que Witkoff portera à Israël sera clair : le président américain désire une application complète de l’accord sur les prisonniers. Selon lui, il est essentiel de résoudre les conflits politiques et sécuritaires pour atteindre cet objectif. Cela renforcerait la stabilité dans la région.
L’invitation de Netanyahu à la Maison-Blanche
En parallèle, le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé une rencontre prévue entre Netanyahu et Trump à la Maison-Blanche le 4 février prochain. Cette rencontre devrait aborder les enjeux sécuritaires et politiques liés à la situation à Gaza et les relations entre les deux pays.
Réactions internationales
L’Égypte et l’Allemagne ont réagi aux propositions américaines. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel-Atty, a insisté sur la nécessité d’une coopération étroite pour éviter que le Hamas ne reprenne le contrôle de Gaza. En Allemagne, le chancelier Olaf Scholz a rejeté l’idée de déplacer les Palestiniens de Gaza vers d’autres pays, soulignant qu’il est impératif de maintenir une solution basée sur deux États. Scholz a également souligné la nécessité de permettre aux Palestiniens et Israéliens de vivre ensemble en paix.
Situation humanitaire à Gaza
Les Nations Unies ont estimé que 376 000 Palestiniens sont retournés dans le nord de Gaza. De plus, l’ONU a rapporté que la majorité des déplacés sont des hommes, des femmes et des enfants. Selon l’ONU, plus de 1,4 million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire urgente.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés, dirigé par Ian Egeland, a annoncé que 66 % des infrastructures ont été détruites à Gaza. Les défis bureaucratiques rencontrés par les organisations humanitaires sur le terrain compliquent leur action. Egeland a appelé à une meilleure protection des travailleurs humanitaires.