Ahmad al-Sharaa, le commandant général de la nouvelle administration en Syrie, a souligné que la construction de l’État syrien se place au sommet des priorités, affirmant que bien que la révolution puisse renverser un régime, elle ne suffit pas à établir un État stable. Il a précisé que la révolution syrienne est désormais terminée, marquant le début d’une phase de reconstruction de l’État.
L’importance de la réconciliation et des valeurs de tolérance
Al-Sharaa a indiqué dans ses déclarations, relayées par des médias arabes, que la mentalité de vengeance ne contribue en rien à la construction d’un pays. Il a insisté sur la nécessité d’ancrer des valeurs de tolérance pour garantir la stabilité, tout en précisant que ceux ayant commis des crimes et des massacres contre le peuple syrien ne bénéficieraient pas de ce pardon.
Priorité à la justice et aux institutions de l’État
Le leader syrien a souligné qu’avant de répondre aux demandes personnelles, il est essentiel de poser les bases solides de l’État. Il a déclaré : « Nous aspirons à créer des institutions publiques justes qui empêcheront la répétition des erreurs du passé. » Cette déclaration traduit l’importance de la justice pour une reconstruction durable et inclusive.
La construction de l’État ne peut se faire sans institutions civiles
Dans un autre registre, Ahmad al-Sharaa a précisé que le rôle des groupes armés ne peut être déterminant dans la création de l’État syrien. Il a mis en avant le besoin d’un système institutionnel complet comprenant une présidence, un parlement et un gouvernement exécutif. Pour Al-Sharaa, la véritable reconstruction de l’État passe par la mise en place de ces structures essentielles.
L’avenir du passeport syrien
Al-Sharaa a conclu en assurant que le passeport syrien acquerra une grande valeur dans le futur, symbolisant la reconstruction du pays et la réintégration de la Syrie dans le monde international.