Dans son intervention devant l’Assemblée générale des Nations Unies, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exposé une représentation divisée du monde arabe et islamique en présentant deux cartes. Il a classé les pays en deux catégories : ceux qu’il qualifie de “béni” et ceux de “maudit”.
Selon Netanyahu, les pays “béni” incluent l’Arabie Saoudite, le Soudan, l’Égypte, la Jordanie et les Émirats Arabes Unis. En revanche, la carte des pays “maudits” comprend l’Iran et ses alliés, tels que l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen.
Lors de son discours, plusieurs délégations arabes ont quitté la salle de l’Assemblée générale dès que Netanyahu est monté sur scène pour prendre la parole, témoignant ainsi de leur protestation.
En ce qui concerne les actions militaires, Netanyahu a affirmé que “l’Israël aspire à la paix, mais continuera à se battre à Gaza jusqu’à obtenir une victoire complète”, tout en annonçant que des frappes continueraient au Liban pour garantir le retour en toute sécurité de ses citoyens vivant au nord.
Il a ajouté : “Nous remportons des victoires et sommes prêts à soutenir une administration civile locale à Gaza qui respecte le coexistence pacifique, car le maintien du Hamas au pouvoir signifie une réorganisation de ses forces et un réarmement pour attaquer à nouveau Israël.”
Cette déclaration souligne les tensions croissantes dans la région et la complexité des relations entre Israël et ses voisins arabes.