Dans un contexte de tensions entre les deux pays, le ministre somalien de l’Information, Dawoud Oweis, a affirmé que la Somalie n’avait pas rompu ses liens avec l’Éthiopie, mais avait demandé au diplomate éthiopien de quitter le pays pour consultation.
Le ministre somalien a expliqué que la fermeture des consulats éthiopiens à Hargeisa et à Garowe était une réponse aux violations continues de la souveraineté somalienne par l’Éthiopie.
Oweis a souligné que le Puntland et le territoire somalien faisaient partie de la République fédérale de Somalie, notant que les consulats avaient opéré avec l’approbation du gouvernement fédéral mais avaient perdu leur légitimité après que le gouvernement fédéral ait décidé de révoquer leurs licences.
Il a ajouté qu’il était impératif pour l’Éthiopie de respecter le droit international et les normes diplomatiques énoncées dans la Convention de Genève, qui réglemente les pratiques diplomatiques conformément aux accords internationaux.
En ce qui concerne les mesures légales à l’encontre de l’Éthiopie, le ministre somalien a affirmé que son pays était prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger sa souveraineté et l’intégrité de son territoire.
Il a insisté sur le fait qu’il était possible de résoudre rapidement la crise actuelle si les dirigeants éthiopiens cessaient d’agir de manière irresponsable, soulignant que ces actions menaçaient non seulement la Somalie mais aussi l’ensemble de la région de la Corne de l’Afrique.
Il a précisé que le gouvernement fédéral somalien s’engageait à respecter le droit international et cherchait à vivre en paix avec ses voisins et la communauté internationale.
En conclusion, le ministre somalien a exprimé ses regrets quant au non-respect par l’Éthiopie des normes locales et internationales visant à maintenir la paix dans la région, affirmant que la solution optimale était de résoudre les problèmes de manière pacifique.
Il convient de noter que la télévision somalienne a annoncé jeudi que la Somalie avait décidé de fermer les consulats éthiopiens à Hargeisa et à Garowe, le Conseil des ministres ayant pris cette décision en raison de l’ingérence de l’Éthiopie dans les affaires intérieures somaliennes et de ses violations de la souveraineté du pays.