Les attaques israéliennes ont de nouveau visé les zones frontalières du sud du Liban ce mardi, ciblant les régions de Mhaybib, Blida, et les environs de Mays El Jabal, soumises à des bombardements d’artillerie. Une inquiétude internationale grandissante émerge quant à l’ampleur croissante du conflit et de son intensification.
L’artillerie israélienne a également visé les environs de la ville de Tyr-Harfa, Ras Al Naqoura, et Labouna, dans un climat tendu qui règne dans le secteur ouest du sud, en particulier le long des lignes de front, selon l’Agence nationale libanaise d’information.
Le Liban est actuellement en proie à des interrogations sur la force de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies numéro 1701 et sur sa capacité à faire face à cette étape ultérieure, alors que les affrontements quasi-quotidiens entre l’armée israélienne, le Hezbollah libanais, et les factions palestiniennes armées au Liban se poursuivent depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
Pendant ces affrontements, la question de la validité et de l’efficacité de la résolution 1701 se pose de plus en plus. Arnoldo Listaro, commandant en chef de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), a exprimé une profonde inquiétude quant à la situation dans le sud du pays et à la possibilité d’actes hostiles “plus étendus et plus intenses”.
Suite à une rencontre avec le Premier ministre par intérim libanais Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri, Listaro a déclaré que les priorités de la FINUL sont actuellement de “prévenir l’escalade, de protéger la vie des civils et de garantir la sécurité des forces de maintien de la paix qui tentent de réaliser ces objectifs”.
Il a ajouté que “la résolution 1701 est confrontée à un défi à l’heure actuelle, mais ses principes liés à la sécurité, à la stabilité et à la
Le rôle neutre de la FINUL reste crucial pour transmettre des messages clairs afin de réduire les tensions et d’éviter tout malentendu dangereux, dans le but d’éviter toute escalade injustifiée.
Les bombardements mutuels entre l’armée israélienne d’une part, et le Hezbollah libanais et les factions palestiniennes armées au Liban d’autre part, sont presque quotidiens depuis le début du conflit dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
Depuis le début de cette escalade, 88 personnes ont été tuées au Liban, dont 65 combattants du Hezbollah et 11 civils, selon l’Agence France-Presse (AFP).