La 12e édition du Festival Visa for Music s’est ouverte mercredi au Théâtre National Mohammed V à Rabat, en présence de plusieurs personnalités diplomatiques ainsi que d’acteurs du monde culturel et musical.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition a débuté par une parade reliant le Musée Mohammed VI d’Art moderne et contemporain au Théâtre Mohammed V, suivie de trois concerts gratuits : le Ballet National Djoliba de Guinée, le groupe ivoirien Perle des Lagunes et le maâlem marocain Omar Hayat.
La cérémonie d’ouverture a également été marquée par des hommages rendus à trois figures de la culture africaine : le chanteur guinéen Sékouba Diabaté “Bambino”, l’artiste sénégalais Didier Awadi et le producteur marocain Moulay Ahmed Alaoui.
Dans une allocution lue en son nom, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné le rôle important de ce festival, devenu “une véritable institution”, dans le développement des Industries Culturelles et Créatives (ICC). Il a rappelé que le Maroc, grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, mise sur sa culture, sa jeunesse et sa créativité pour renforcer son rayonnement.
Brahim El Mazned, fondateur et directeur du festival, a précisé que Visa for Music constitue un marché professionnel où se rencontrent artistes, idées et influences africaines. Pendant quatre jours, près de cinquante concerts permettront au public de découvrir artistes confirmés et nouveaux talents.
Créé en 2014 par l’Agence culturelle ANYA, le festival œuvre à promouvoir la diversité culturelle, encourager la liberté de création et soutenir les jeunes artistes africains et internationaux.
Le président de la Fondation Hiba, Younes Boumehdi, a rappelé que les ICC représentent 2,7 % du PIB national et jouent aujourd’hui un rôle économique majeur. Il a qualifié Visa for Music de “laboratoire” pour l’avenir des musiques africaines.
La 12e édition, programmée du 19 au 22 novembre, réunit plus de 500 artistes et 1.000 professionnels venus d’Afrique, du Moyen-Orient et d’ailleurs. Elle met notamment en avant les artistes des pays africains lusophones célébrant leurs 50 ans d’indépendance, la scène électro du Maghreb et du Moyen-Orient, ainsi que la vitalité de la création marocaine et de sa diaspora.
Le festival bénéficie du soutien du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, du Conseil régional Rabat-Salé-Kénitra, de la Fondation Hiba et du Bureau marocain des droits d’auteur et droits voisins.
