La police du Bangladesh arrête les dirigeants du mouvement étudiant

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Manifestations et décès

Le nombre de morts s’est élevé à 204 à la suite des protestations qui ont éclaté contre la décision d’attribuer des emplois gouvernementaux à certains groupes. Ces manifestations comptent parmi les pires troubles enregistrés sous le règne du Premier ministre Sheikh Hasina Wajid, qui dirige le pays depuis 15 ans.

Arrestations

La police a arrêté les dirigeants du mouvement étudiant dans un hôpital de la capitale, Dacca. Nahid Islam, le leader du mouvement étudiant, et deux autres personnes ont été arrêtés alors qu’ils recevaient des soins à l’hôpital Gonoshastaya.

Actions du gouvernement

  • Couvre-feu : Les autorités ont prolongé jusqu’au 28 juillet le couvre-feu national imposé en dehors des heures de travail dans la capitale, Dhaka, et dans trois autres villes.
  • Arrestations : Les autorités ont arrêté 5 500 personnes en lien avec les manifestations, et ce nombre devrait augmenter.
  • Patrouilles militaires : Des milliers de militaires patrouillent toujours dans les villes.
  • Blocage d’Internet : Internet continue d’être largement bloqué.

Les revendications des manifestants

Les manifestants réclament plusieurs choses, notamment :

  • Poursuivre les responsables des meurtres de manifestants.
  • Excuses du Premier ministre Sheikh Hasina aux manifestants.
  • Modifier le système gouvernemental de quotas d’emploi qui favorise le parti au pouvoir.

Déclarations du gouvernement

La Première ministre Sheikh Hasina a accusé ses opposants politiques d’être responsables des troubles. Le ministre de l’Intérieur, Asaduzzaman Khan Kamal, a déclaré que le couvre-feu serait levé lorsque la situation s’améliorerait.

Décision de la Cour suprême

La Cour suprême du pays a décidé dimanche dernier de limiter le système de quotas sans l’abolir.

Contexte général

Ces événements reflètent une tension importante dans la société bangladaise, alors que les étudiants expriment leur mécontentement à l’égard du système gouvernemental de quotas d’emploi, qu’ils considèrent comme injuste et favorable au parti au pouvoir. La réponse énergique du gouvernement aux manifestations complique encore davantage la situation et rend plus difficile la recherche d’une solution pacifique.

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