En Ariège, en France, le blocage du rond-point stratégique de Tarascon-sur-Ariège a été levé après dix jours de protestation des éleveurs contre la gestion par le gouvernement de la dermatose nodulaire et l’abattage de cheptels entiers.
Cette levée ne marque cependant pas la fin du mouvement : Deux barrages restent actifs sur l’A75 et un sur la RN 88, tandis que la préfecture d’Occitanie réunit ce lundi 22 décembre 2025 éleveurs, vétérinaires et élus pour tenter de trouver un compromis.
Eloi Nespoulous, président de la Coordination rurale d’Occitanie, espère qu’un protocole sortira de cette réunion, avec la possibilité d’un arrêt progressif de l’abattage total prévu début janvier.
Cette situation en Europe attire l’attention du Maroc sur la nécessité de rester vigilant face à cette maladie animale. Les autorités marocaines suivent de près la situation sur le continent et s’interrogent : Y a-t-il des cas sur notre territoire ? Sommes-nous réellement prêts ? Le Maroc, qui bénéficie d’une subvention importante dédiée à la prévention et à la vaccination du cheptel, a mis en place des dispositifs sanitaires solides.
Ces programmes permettent un suivi régulier des élevages, une vaccination préventive ciblée et des interventions rapides en cas de suspicion, afin de protéger les éleveurs et l’économie nationale.
Cette préparation proactive illustre la différence entre une réaction d’urgence et une stratégie de prévention. Tandis que certaines régions européennes se trouvent contraintes à l’abattage de masse, le Maroc vise à limiter la propagation de la maladie tout en maintenant la productivité et la sécurité alimentaire.
L’expérience européenne sert ainsi de signal d’alerte pour renforcer la coordination entre les autorités sanitaires, les vétérinaires et les éleveurs dans le Royaume.
