Le Maroc confirme son attractivité pour les investisseurs. Selon des données récentes du site Dealmakersafrica, le Royaume a enregistré 13 opérations de fusion et d’acquisition durant le premier semestre 2025, pour un montant global estimé à 46 milliards de centimes, soit environ 46,1 millions de dollars.
Ce chiffre place le Maroc au deuxième rang en Afrique du Nord, derrière l’Égypte, qui a totalisé 31 opérations pour plus de 201,96 millions de dollars. La Tunisie, quant à elle, n’a comptabilisé que 3 opérations, d’une valeur inférieure à 200 000 dollars.
Trois secteurs en tête : santé, tech et distribution
Au Maroc, ces fusions-acquisitions se sont principalement concentrées sur trois secteurs clés :
- la santé,
- les technologies,
- et le commerce de détail,
avec trois opérations dans chacun de ces domaines. Les cinq autres transactions ont concerné les secteurs des services financiers, de l’agroalimentaire, de l’assurance et de la technologie financière (FinTech).
Une dynamique continentale contrastée
Sur le plan continental, 174 opérations de fusion-acquisition ont été enregistrées en Afrique au cours de la même période, pour une valeur totale estimée à 4,66 milliards de dollars. Le Nigeria arrive en tête, avec 956,6 millions de dollars d’opérations, mettant en évidence un écart important entre les marchés régionaux.
Le Maroc, un hub technologique émergent
Selon Ayodele Adeyemi-Faboya, associée au cabinet nigérian Banwo & Ighodalo, le Maroc et la Tunisie s’imposent comme des pôles émergents en Afrique du Nord, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et des logiciels spécialisés.
Elle souligne également l’essor de Rwanda, où Kigali se positionne comme un centre financier régional prometteur, grâce à des réglementations simplifiées et une meilleure accessibilité aux marchés africains.
Des perspectives encourageantes pour le Maroc
Ces résultats traduisent le potentiel croissant du Maroc en tant que destination d’investissement, particulièrement dans les secteurs technologiques et de la santé. Le pays continue de renforcer sa position comme plateforme régionale, capable d’attirer des partenaires africains et internationaux.
