Les prix du pétrole ont enregistré une hausse notable ce mercredi, portés par la baisse des stocks de carburant aux États-Unis et les craintes d’un maintien prolongé des sanctions occidentales contre la Russie, malgré une offre mondiale jugée abondante.
Selon les données du marché, le baril de Brent, référence mondiale, pour livraison en décembre a progressé de 1,6 %, atteignant 66,50 dollars, tandis que le brut américain WTI (West Texas Intermediate) pour livraison en novembre a grimpé de 1,81 % à 62,85 dollars.
Cette hausse intervient après la publication des chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui indiquent une augmentation de 3,7 millions de barils des stocks de brut aux États-Unis la semaine dernière. Cependant, les réserves d’essence et de distillats ont reculé, ce qui a soutenu les cours.
Dans le principal centre de stockage américain de Cushing (Oklahoma), les réserves ont diminué de 763 000 barils, renforçant ainsi la dynamique haussière.
Par ailleurs, les tensions géopolitiques continuent d’influencer le marché. Des sources diplomatiques européennes ont confirmé à l’agence Reuters que les ambassadeurs de l’Union européenne ont validé un plan visant à éliminer progressivement les importations de pétrole et de gaz russes d’ici 2028, dans un contexte où les efforts pour résoudre le conflit en Ukraine restent au point mort.