L’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC) met en lumière, dans sa dernière note, l’essor rapide de l’investissement à impact à l’échelle mondiale, un modèle financier qui cherche à concilier rentabilité économique et effets positifs sur le plan social et environnemental.
Selon les données de la Global Impact Investing Network (GIIN), les actifs mondiaux dédiés à ce type d’investissement ont atteint 1.571 milliards de dollars en 2024, gérés par environ 3.900 institutions spécialisées. Le secteur affiche un taux de croissance annuel moyen de 21 % depuis 2019.
7 grandes tendances pour 2025
La note de l’AMIC identifie sept axes majeurs qui façonneront l’investissement à impact en 2025 :
- Renforcement de la transparence et de la gouvernance éthique dans les pratiques.
- Intégration des technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle et les techniques climatiques.
- Développement du financement mixte (public/privé).
- Accent sur l’inclusion sociale et financière.
- Harmonisation des indicateurs de performance pour mieux mesurer l’impact.
- Innovation dans les modèles économiques et financiers.
- Renforcement de la coopération entre investisseurs et institutions.
Le Maroc, terre d’opportunités pour la finance responsable
Sur le plan national, les réformes législatives attendues pourraient ouvrir la voie à une meilleure structuration de l’investissement à impact. L’AMIC cite notamment :
- La mise en place d’un régime Carried Interest basé sur les résultats à impact.
- Le développement d’instruments financiers hybrides.
- L’intégration d’objectifs non financiers dans les statuts des sociétés.
Un positionnement régional stratégique
Pour l’AMIC, les investisseurs capables de s’adapter à cette nouvelle dynamique bénéficieront d’un avantage compétitif important. Le Maroc pourrait ainsi renforcer sa position en tant que hub régional de la finance à impact, en attirant des capitaux engagés pour un développement durable, combinant rendement financier, impact social et protection de l’environnement.
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