L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) a annoncé une avancée majeure dans l’extension du train à grande vitesse « Al Boraq » vers le sud du pays. Trois grands contrats ont été attribués pour renforcer l’infrastructure électrique de la future ligne Kénitra – Marrakech, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2029.
Cet investissement, qui dépasse 500 millions de dirhams, vise à préparer le réseau ferroviaire à accueillir des trains circulant jusqu’à 320 km/h, tout en garantissant sécurité, stabilité et performance.
Trois chantiers clés pour l’alimentation électrique du TGV :
- Modernisation des stations électriques existantes
Un contrat de 157 millions de dirhams a été attribué aux sociétés Colas Rail et Colas Rail Maroc. Elles auront pour mission de transformer plusieurs stations actuelles en sous-stations de traction électrique (3 kV), pour garantir un flux d’énergie stable et ininterrompu, indispensable au bon fonctionnement du TGV. - Construction d’une station de traction centrale
La société CMS (Construction Management Services) a remporté un contrat de 230 millions de dirhams pour construire une grande station centrale qui alimentera en énergie l’ensemble de la ligne à grande vitesse. - Mise en place d’un système de contrôle intelligent
Un autre marché, d’une valeur de 127 millions de dirhams, a été confié à BO Technology. Il concerne la création d’un système de gestion centralisée, basé à Rabat, qui permettra de surveiller en temps réel tous les équipements électriques de la ligne.
Une étape stratégique dans la modernisation du transport ferroviaire
Avec ces nouveaux projets, l’ONCF poursuit sa stratégie de modernisation du réseau ferroviaire national, afin de répondre aux besoins croissants de mobilité, tout en préparant le terrain à de futurs projets comme le train régional express (RER) dans les grandes agglomérations.