Le Maroc s’apprête à lancer un projet stratégique soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), portant sur trois filières clés : le safran, l’arganier et le lichen issu du cèdre.
Ce projet vise à structurer durablement les chaînes de valeur, en encadrant les opérations de collecte, de transformation et de commercialisation. Il prévoit également la création d’un label national assurant la traçabilité et renforçant la compétitivité de ces produits sur les marchés internationaux.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Protocole de Nagoya relatif à l’accès aux ressources génétiques et au partage juste et équitable des avantages qui en découlent. Elle vise à établir un système intégré d’approvisionnement durable, basé sur des normes de qualité, de traçabilité et de respect environnemental, tout en impliquant les acteurs locaux, notamment les coopératives féminines et les petites et moyennes entreprises.
Le projet comprend également un programme de renforcement des capacités, avec des formations et des guides pratiques, afin de promouvoir des méthodes de collecte respectueuses de l’environnement et d’assurer une qualité constante des produits.
L’un des piliers du projet est la création du label national « APA Maroc », qui valorisera les bonnes pratiques durables et certifiera l’origine des produits. Cela permettra non seulement d’améliorer leur position sur les marchés mondiaux, mais aussi de garantir aux communautés locales utilisant des savoirs traditionnels une meilleure rémunération et une reconnaissance claire.
Ce projet à la fois économique, écologique et commercial renforce la position du Maroc en tant qu’acteur régional engagé dans la mise en œuvre du Protocole de Nagoya et la valorisation durable de ses ressources naturelles.
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