Selon le dernier rapport de la Trésorerie générale du Royaume, les dépenses allouées à la compensation ont atteint 14,42 milliards de dirhams à la fin du mois de novembre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 40,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette diminution marque un ajustement important des finances publiques dans un contexte de maîtrise des dépenses.
État des finances publiques marocaines
Le rapport mensuel de la Trésorerie générale, qui présente les statistiques financières publiques, souligne que ce chiffre représente 85% de l’objectif annuel prévu dans la Loi de Finances pour l’année 2024.
Dépenses courantes
Les dépenses de fonctionnement ont atteint un total de 256,9 milliards de dirhams à fin novembre 2024. Parmi celles-ci :
- Les salaires et rémunérations se chiffrent à 148,7 milliards de dirhams, enregistrant une augmentation de 7,9% par rapport à l’année précédente.
- Les dépenses en équipements ont augmenté de 5,7%, atteignant 61 milliards de dirhams.
- Les dépenses liées aux coûts communs ont diminué de 21,3%, s’établissant à 31,9 milliards de dirhams.
Évolution des exonérations fiscales et remboursements
La part de l’exonération fiscale, des réductions d’impôts et des montants remboursés a connu une nette progression de 49,5%, particulièrement en raison des changements suivants :
- Les remboursements de l’impôt sur les sociétés ont atteint 2,15 milliards de dirhams, contre 1,33 milliard de dirhams à la même période l’an passé.
- Les remboursements de la TVA interne ont bondi à 12,45 milliards de dirhams, contre 8,31 milliards de dirhams un an plus tôt.
Analyse de la situation fiscale et des dépenses publiques
Ces résultats montrent une amélioration du recouvrement fiscal et une meilleure efficacité opérationnelle dans certains secteurs clés. Le gouvernement continue d’ajuster ses dépenses, en particulier celles liées à la compensation, afin de réorienter les ressources vers les priorités nationales.
Les indicateurs financiers de fin novembre 2024 témoignent de l’effort soutenu du Maroc pour maîtriser ses finances publiques tout en améliorant son système fiscal et en orientant les fonds publics vers des investissements à long terme et des secteurs stratégiques.