La Banque mondiale a dévoilé un plan de financement record de 100 milliards de dollars, destiné à accompagner les pays les plus démunis dans leur développement. Ce soutien, octroyé par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), permettra de financer des initiatives essentielles pour améliorer les conditions de vie, stimuler la croissance économique et renforcer l’adaptation au changement climatique.
Une mobilisation exceptionnelle des donateurs internationaux
Cette annonce intervient à la suite d’une opération de reconstitution des ressources, ayant permis de collecter 23,7 milliards de dollars, comme confirmé par le porte-parole de la Banque mondiale à l’Agence France-Presse (AFP).
Ce montant dépasse légèrement les 23,5 milliards de dollars récoltés lors de la précédente opération, en 2021. Grâce à cet apport initial, la Banque mondiale pourra lever davantage de fonds sur les marchés financiers, doublant pratiquement le montant disponible pour atteindre un total de 100 milliards de dollars en prêts et subventions, contre 93 milliards il y a trois ans.
Un focus sur l’Afrique et des financements adaptés
Selon le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, ces fonds seront orientés vers les pays les plus vulnérables, avec une attention particulière pour le continent africain. L’IDA continuera d’offrir des subventions et des prêts à taux réduits, voire sans intérêts, garantissant ainsi des financements adaptés aux besoins spécifiques des bénéficiaires.
Le rôle clé des contributions internationales
Les principales contributions ont été apportées par les États-Unis, avec une participation record de 4 milliards de dollars, ainsi que par le Japon, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. D’autres pays, comme la Norvège et l’Espagne, ont également augmenté leur soutien financier, renforçant la portée de cette initiative.
Un soutien aux projets de développement durable
Les nouveaux financements visent à soutenir des projets à fort impact, notamment :
- Stimulation de la croissance économique dans les pays en développement,
- Réduction de la pauvreté par des actions concrètes,
- Amélioration des services de base, comme l’éducation et la santé,
- Renforcement de l’adaptation climatique face aux défis actuels.
Cette reconstitution des ressources constitue un levier essentiel pour les financements futurs de la Banque mondiale. Elle marque un engagement renouvelé envers les populations les plus défavorisées, en veillant à leur offrir des opportunités de développement durable et des conditions de vie améliorées.