Le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et TAMWILCOM ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat visant à accompagner les start-ups dans le cadre de la stratégie “Digital Morocco 2030”.
Cette convention, ratifiée par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour, le directeur général de la CDG, Khalid Safir, et le directeur général de TAMWILCOM, Hicham Zanati Serghini, a pour objectif de sélectionner des opérateurs qualifiés, tels que des incubateurs et des accélérateurs. Ces derniers seront chargés de développer des programmes de qualité adaptés au marché marocain afin d’accompagner et de soutenir les start-ups, tout en gérant et distribuant les subventions qui leur sont accordées.
L’accord vise à offrir un soutien durable et structuré aux start-ups à chaque étape de leur développement, tout en renforçant leurs compétences entrepreneuriales. Cela se fera grâce à des mécanismes de mentoring et de mise en relation avec des investisseurs, conformément à la stratégie nationale “Digital Morocco 2030”.
À cet égard, Ghita Mezzour a souligné l’importance de sélectionner des opérateurs économiques, tant nationaux qu’internationaux, pour développer et soutenir les start-ups. Elle a ajouté que cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de la “Stratégie Digital Morocco 2030”, en mettant l’accent sur le financement des start-ups. Cette stratégie accorde également une attention particulière au développement de solutions numériques, capables de répondre aux besoins des entreprises et de favoriser les opportunités d’emploi pour les jeunes.
Pour sa part, Hicham Zanati Serghini a précisé que cette convention tripartite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie “Digital Morocco 2030” pour améliorer l’accès au financement des start-ups innovantes. Il a rappelé que ces entreprises font face à des contraintes liées à l’accès au financement, notamment bancaire.
Serghini a également souligné que l’accès au financement pour ces entreprises nécessite un modèle économique spécifique, répondant à de nouveaux critères adaptés à leurs particularités. Il a mentionné que le gouvernement a mis en place plusieurs programmes et mécanismes ces dernières années pour faciliter l’accès au financement de ces start-ups.