Selon le Haut-Commissariat au Plan, l’épargne nationale s’est établie à 32,1 % du produit intérieur brut (PIB) au cours du deuxième trimestre de 2024, en baisse par rapport à 32,4 % l’année précédente.
Dans une note sur la situation économique, l’organisme a souligné que cette évolution s’accompagne d’une augmentation de la consommation finale nationale, qui a progressé de 4,1 % en valeur, contre 6,2 % l’année précédente. Parallèlement, le PIB a ralenti à 3,6 %, contre 9,8 % durant la même période l’an dernier, tandis que les revenus nets provenant de l’extérieur ont crû de 4,7 %. En conséquence, la croissance du revenu national disponible a également ralenti, passant de 9,3 % l’année précédente à 3,7 % au deuxième trimestre 2024.
Concernant les investissements, leur total (comprenant la formation brute de capital fixe, les variations de stocks et les acquisitions nettes de valeurs) a atteint 33,2 % du PIB, contre 31,7 % un an auparavant. Cela a engendré un besoin de financement de l’économie nationale équivalent à 1,1 % du PIB au cours du deuxième trimestre de 2024.