Le système d’enseignement supérieur égyptien connaît une grande disparité entre les universités publiques et privées, ce qui reflète un écart important en matière d’égalité des chances en matière d’éducation. Alors que les étudiants sont acceptés dans les universités publiques selon des normes académiques strictes, les universités privées autorisent l’admission à des tarifs inférieurs mais à un coût financier élevé, car les frais de scolarité dépassent la barre des 100 000 livres sterling par an dans certains collèges.
Cet écart est clairement visible entre des étudiants comme « Ammar », qui n’a pas pu entrer à l’école de médecine publique avec seulement 4 notes, et son collègue, qui a obtenu une note bien inférieure mais a obtenu une place dans une faculté dentaire d’une université privée en raison de les capacités financières de sa famille.
En outre, les universités privées cherchent à se développer ces dernières années aux dépens des universités publiques, leur nombre ayant augmenté de plus de 120 % au cours de la dernière décennie. Cela soulève des questions sur la qualité de l’enseignement dans les universités non gouvernementales, d’autant plus que les classifications internationales comme celle de « Shanghai » montrent la supériorité des universités publiques.
D’un autre côté, l’Égypte fait face à des critiques concernant l’accueil d’un grand nombre d’étudiants étrangers dans les universités publiques en échange de frais financiers élevés, ce qui entraîne une diminution des opportunités pour les étudiants égyptiens de s’inscrire dans ces mêmes universités.
À la lumière de ces disparités, la question demeure de l’avenir de l’enseignement universitaire en Égypte et de la manière de réaliser le principe d’égalité des chances et de justice éducative pour tous les étudiants, quelles que soient leurs capacités financières.